Chantilly Art et Elegance 2017: the rallies
On évoque souvent Chantilly Art et Elegance dans ces pages. Difficile de faire autrement, tant cet évènement est un incontournable des rassemblements automobiles (mais aussi du luxe et du savoir vivre à la Française). La journée principale est le Dimanche, ouverte au public. Cependant, le samedi est tout aussi intéressant bien que plus intimiste.
En effet, les organisateurs proposent aux participants de réaliser une balade sur les routes de l’Oise. Et pour le public bien renseigné de suivre tout cela de plus ou moins près.
Le départ était donné du château de Chantilly assez tôt le matin. La première merveille rencontrée: cette magnifique Ferrari 250 California Spyder. L’un des 100 modèles produits au monde!
Enfin, le club Aston Martin France donna le départ des rallies, avec de beaux exemplaires de toutes les époques. Les autres voitures suivirent mais en ordre dispersé.
L’un des grands invités des rallies était le club SLR allemand regroupant de nombreux Mercedes-Benz SLR McLaren. Voiture mythique au nez interminable et au V8 ravageur. Enfin, un OVNI était aussi présent: le FERRARI SBARRO SB2 TORNADO. Un prototype sur base d’une 456. Étrange.
Le déjeuner
Après une petite centaine de kilomètres à travers l’Oise les deux rallies, historique et supercar, se retrouvent pour le déjeuner. L’année dernière cette pause s’était déroulée dans la magnifique abbaye de Royaumont. Cette année …. dans un lieu quelconque un peu délabré. Incompréhensible aux vues des voitures (et fortunes) présentes.
Même le parking était limite, avec des lignes hautes tensions passant juste à coté. Et pour finir, la pluie s’en est mêlée. Oh une Ferrari 355S à 35 millions sous la pluie.. et une 250 GTO de 1964.
Conclusion
Pour faire simple: voiture présentes = 8/10 (manquait de vraies supercars modernes); Organisation: 3/10. Je pense que les organisateurs s’en sont rendu compte ou ont eu un problème durant la mise en place de l’évènement. Et cela est peut être lié au fait que Chantilly Art et Elégance, n’aura lieu maintenant qu’une année sur deux. Dommage.
