Versant sud du Mont Blanc: Vers les sommets

Quand on passe sa vie (ou presque) derrière un bureau, l’immensité silencieuse que nous propose la Nature engendre une certaine fascination.

Pour cet été, la destination des vacances fût les Alpes du Sud, pour une semaine avec l’UCPA. Le séjour s’articulait autour d’un trek en itinérance sur le versant Sud du Mont Blanc. Le groupe comprenait une dizaine de personnes et nous étions accompagné d’un guide.

Premier jour: dégourdir les jambes!

Après un voyage en bus au départ de la station des Arcs, nous nous élancèrent à l’ascension des sommets en partant du Dommenget (Le point orange sur la carte) en direction du refuge du Bonhomme (point rouge). Pour une début, ce fut hard, le sac de 10Kg n’aidant pas. Heureusement le temps était super et chacun pouvait avancer à son rythme.

Trajet du jour 1 (16km et 600 mètres positifs)
Rencontre dans les alpages.

Après la première accession qui dura presque deux heures, nous sommes arrivés au refuge. A la suite du déjeuner, la partie du groupe la plus en forme allât faire un détour par un col voisin ( et jouer sur les névés)! Pour nous ce fût repos.

Dit comme cela, ça fait flemmard. Cependant, il faut garder en tête, que la montagne c’est assez physique: sur ce Treck nous avons fait aux alentours de 60 km et presque 5 000 mètres de dénivelé positif. Ajouter à cela le sac à porter, les chaussures neuves et les blessures aux pieds, le manque d’entrainement en altitude (entre 2000 et 3000 mètres) etc. Ce n’était pas simple! Donc, la stratégie fut une montée en puissance sur l’ensemble des 5 jours… et ce fût le bon choix!

La crête des Gittes

Après le retour du groupe nous avons commencé la deuxième partie du parcours: la crête des Gittes puis la descente vers le lac de Roselend où se trouvait notre chalet.

A droite, tu tombes, à gauche aussi!

Le passage de la crête fut assez intéressant car même si ce n’est pas des falaises de part et autre, il n’en reste pas moins qu’il faut faire attention. En effet le chemin fait 40 cm et parfois il faut croiser d’autres randonneurs. Le danger est alors de se prendre « un coups de sac » et de tomber.

Là bas tout au bout, il y a notre chalet!

Une fois la Crête passée, et la pause du 4 heure réalisée, on commença la descente vers le lac de Roselend et le chalet où nous allions passer la nuit. Le chalet avait de la compagnie avec un troupeau de Montbéliardes et leur cloches qui sonnaient au fils de leur déplacement.

Pas loin du chalet se trouvait un point de vue sur le lac du Roselend avec une particularité: une cabine téléphonique anglaise! Qu’est qu’elle faisait là? Mystère! Mais c’était fun et permettait de faire des photos sympas!

L’UCPA à une stratégie pour ses séjours en montagne qui consiste à avoir ces propres chalets, ce qui permet de diminuer les coûts. Ce sont généralement des bergeries abandonnées, louées ou achetées et transformées pour accueillir les randonneurs. Voila à quoi cela ressemble.

Second jour: Le plus dur!

Le deuxième jour fût celui le plus physique. Premièrement parce que les courbatures étaient déjà présentes, par qu’il fallu se lever tôt (en vacances, quelle idée!) et que le dénivelé ainsi que la distance furent conséquents. La première partie du parcours est montrée ci dessous. La partie après « La Sausse » consistait en 250 mètres de dénivelé pour environ 800 mètres de distance.


La fin de l’ascension nous permit de trouver les premiers névés. Mais surtout, une fois arrivé au col du bonhomme (Alt. 2330 m) d’avoir cette vue incroyable sur les contreforts du Mont Blanc.

Enfin, après avoir repris des forces nous sommes repartis vers le refuge de la croix du bonhomme. La matinée ayant été assez physique ( les premiers bobos étant là) on en profita pour faire une longue pause déjeuner.

Après ce Break direction les têtes Nord des Fours (Alt. 2750m). L’occasion de faire du ski sur les névés! Le plus dur de la journée était fait. Le début de la descente était un peu technique mais le reste se faisait sur des chemins.

L'aiguille des Glaciers

Cependant, un orage descendant du Mont Tondu, nous n’avons pas tardé non plus. Nous avons eu la chance d’avoir une douche en arrivant (à l’eau froide tirée directement de la montagne)! L’orage éclata enfin dans la soirée… et ce fut assez impressionnant (visibilité de quelques mètres, ruisseaux transformés en torrents etc.)

L'arrivée de l'orage

Sous L'orage!

Ainsi ce termine cette belle mais éprouvante seconde étape dans des paysages toujours majestueux du versant sud du Mont Blanc.

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