Cette visite se découpe en trois parties: le bâtiment néo gothique, les caves et la dégustation. Ces trois éléments retraçent l’histoire d’un homme et d’une recette: la bénédictine. Cette liqueur trouverait ses origines dans les années 1510 par un herboriste Dom Bernardo Vincelli. Tombée en oublis la recette n’est découverte qu’en 1863 par un commerçant de vin: Alexandre […] le Grand. Il fallait bien un nom de cette trempe pour relancer la production de ce breuvage oublié. Et cela fonctionna bien. Tellement bien, qu’il faut de la place pour produire ces 150 000 bouteilles annuel… Quoi de mieux alors qu’un palais flambant neuf? La construction est alors lancée en 1882 et finalisée en 1888 dans un style NéoGothique très particulier. Sous cette imposante structure se trouve des caves contenant les cuvées en cours de fermentation.
Malheureusement un employé mécontent y met le feu quatre an après… Comme le dit l’adage, quand on veut on peut… et Alexandre le Grand le veux réellement son palais. Il relance donc dès 1892 une nouvelle version du bâtiment, qui prend alors l’architecture flamboyante que nous lui connaissons actuellement.
Pour la Bénédictine, c’est plus compliquée. En effet, la recette est gardée secrète. On ne sait ainsi que quelques principes généraux: la Bénédictine se compose de 27 épices et plantes locales. Après plusieurs fermentation on arrive alors à un titrage de 40%. Cependant il faut aimer les arômes végétaux pour apprécier la bénédictine.
Il est possible de découvrir les différentes versions et arrangements de la Bénédictine lors de la visite ainsi que lors de la dégustation. On y découvre par exemple un cocktail tout simple et frais: Bénédictine et citron vert. Ensuite il est possible de goûter les différentes version de la Bénédictine vendue en bouteille. En effet au delà de la version pure, des déclinaisons avec du cognac existent.