Musée Camille Claudel

Souvent éclipsé derrière le célèbre Rodin, l’un des plus grand sculpteur français, Camille Claudel n’en fut pas moins une grande artiste et une muse qui façonna une partie de l’œuvre de Rodin. Née en 1864 elle pratique très tôt la sculpture. C’est alors qu’elle se rapproche d’Alfred Boucher qui lui transmet les rudiments du métier. C’est aussi lui qui conseille à Camille Claudel de se rendre à Paris pour y développer sa carrière. Elle continue sa formation auprès d’Alfred Boucher, mais celui ci, victorieux au Prix de Rome, doit effectuer son séjour à Rome.

C’est alors que Camille est mise en relation avec Rodin qui la prend sous son aile. Il remarque tout de suite son talent. Au delà des aspects professionnels, des liens personnelles se mettent en place. Puis survient l’amour qui durera une dizaine d’année, malgré que Rodin soit déjà marié. Elle réalise durant cette période de nombreuses œuvres majeures comme La jeune fille à la gerbe ou encore Sakountala. Le nu est de plus en plus présent dans son œuvre.

Vient cependant le moment où Rodin s’éloigne et cela malgré plusieurs enfants née de l’union adultérine. La fin de cette relation donne lieu a une sculpture saisissante « l’age mûr » qui représente tout le déchirement ressenti par l’artiste a ce moment là. Les vingts années suivantes, Camille Claudel continue de produire de nombreuses œuvres même si les commandes de l’état sont de moins en moins nombreuse. Naissent au sein de son atelier parisien des bronzes comme « l’implorante » ou « la vague ».

1913 est cependant la rupture, notamment suite à la mort de son père cet année là. Toucher depuis des années par des problèmes psychiatriques, Camille Claudel est hospitalisée. Malgré plusieurs demandes de sortie (dont certaines rejetées par sa mère…) elle meurt seule à l’asile de Montfavet en 1943.

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