Le petit matin, ce moment où le soleil se décide enfin à commencer sa journée de travail, est l’instant que je préfère. En effet, personne à l’horizon, tout le monde préfère rester au chaud sous la couette. Tant mieux, je peux profiter égoïstement de ces premiers rayons de lumière qui dessinent les villes et subliment les campagnes. Personne pour venir scouater mes photos à l’insu de mon plein grès. Nous voila donc parti, en ce frais matin de décembre, arpenter Blois. Préfecture du Loir et Cher, quelques 46 000 âmes. Presque deux ans de ma vie. Je la connais bien, de son cœur historique, à sa ZUP, la plus grande de France en proportion. Sans oublier ces campagnes et forets pleine de gibier et de châteaux.
Un château, il y en a un justement. Théâtre de l’histoire pendant presque un millénaire, il a vu des naissances royales, des assassinas, des destructions et une construction au fil des différents styles architecturaux. Il se dresse toujours ici, au cœur de Blois, surplombant la cité endormie. En contre bas la Loire s’écoule paisiblement. A gauche,la cathédrale Saint Louis, a droite l’église Saint Nicolas. Enfin, se dresse en face du château la maison de la magie. Décorée de sapins et de décorations elle nous rappelle la magie de Noël en ce temps de confinement.
Quittons le château. En ces heures matinales, ce n’est pas d’ici que l’on peut tirer le meilleur portrait à la cité. Pour cela il faut franchir ce qui fut pendant l’artère vitale de la ville, la Loire. En passant par le pont Gabriel qui sépare la ville en deux, nous apercevons déjà les lueurs orangées de l’aurore, La blanche pierre de tuffeau qui servit à construire la ville, se teinte alors de cette chaude lumière. Majestueuse, elle se contemple de ces hauteurs dans la Loire en contrebas.
La journée passe. Alors que le soleil a fini sa dure journée de labeur, une autre vision de la ville se relève aux visiteurs des lieux. De plus, la présence du père Noël et de ces valeureux rennes ne fait que conforter la magies des lieux. Après avoir arpenté les rues de cette royales cité, l’heure se faisant tardive, il est maintenant temps d’aller se coucher.
