La bourse du Commerce est a nouveau visitable après sa restauration sous la houlette de François Pinault. En effet, ce grand industriel, multimilliardaire porta son dévolu philanthropique sur ce bâtiment en 2006. Cette réouverture accueillait de nombreux artistes en plus des centaines d’œuvres permanentes. Je visais durant cette visite l’exposition Araki. Son œuvre étant » crue » les clichés seront absents de cet article, même si elle vaut d’être découverte.
Ce dont nous allons parler c’est surtout l’architecture et le mélange incroyable entre ce cadre du XVIIIeme siècle aux colonnes grecques et une architecture moderne en béton armée et acier. Et c’est très réussi!
La bâtiment s’organise autour d’une grande zone centrale dans laquelle se réalisait historiquement les échanges. Une vaste coupole surplombe cette place centrale. une fresque monumentale, du XIX orne le plafond représentant les échanges internationaux. Cette architecture permet une belle luminosité qui varie avec l’heure du jour. Enfin, dans cet écrins historiques, une structure en matériaux modernes permet au visiteur de prendre de la hauteur, 9 mètres exactement. En effet, deux galeries circulaires permettent de surplomber les œuvres exposées. L’aspect brut du béton contraste admirablement avec les moulures et les détails issus du XIX siècle. Tout ces signes et symboles propre à l’activité historique du lieu ont été intelligemment conserver. En effet ils donnent un cahet fou à l’intérieur.
Autre plaisir de la visite, les escaliers doubles. En leur centre l’architecte à placer de longues lumières renforçant la fonction verticale de ces structures. A chaque étage une discrète verrière permet de surplomber la place du châtelet.
Enfin, et bien que néophyte dans l’art contemporain j’ai apprécié les œuvres exposés. Simple de compréhension elles n’en restent pas moins intéressantes artistiquement et esthétiques.
La découverte de cette Bourse du Commerce restaurée avait soin et gout fut une belle expérience.
