La première fois où j’ai découvert l’abbaye de Royaumont c’était en 2015. A l’époque, ce domaine avait accueillit le déjeuner des rallyes de l’évènement Chantilly Art et Élégance. Je n’avais à ce moment foulé que les pelouses, sans avoir l’occasion de visiter l’édifice. Sept ans après, c’est chose faite.
Nichée à quelques kilomètres de Chantilly cette ancienne abbaye cistercienne fût un centre majeur du clergé catholique jusqu’à sa dissolution à la révolution. Aujourd’hui seule une partie des bâtiments est encore debout. En effet l’abbatiale a malheureusement été détruite par un incendie en 1760.
En ce début d’après midi estivale c’est un sentiment de calme et de sérénité qui règne en ces lieux. Les douces températures, le soleil radieux , le doux bruissement du vent dans les arbres font de cette abbaye un endroit paisible. Ainsi, on comprend aisément pourquoi les moines aimaient ce lieux si propice à la prière et au recueillement.
Le cloitre est le point centrale de l’abbaye. Ces arches romanes sont magnifiques et créées de superbes perspectives. En effet, à la fois simples et puissantes cette architecture permettait aussi de faciliter les activités de la vie monastique. Le centre du cloitre était cultiver pour fournir des plantes médicinales. Néanmoins suite aux évolution qu’a subites l’abbaye, ce jardin sont maintenant à l’extérieur proche du réfectoire des moines.
Ce qui m’a le plus inspiré dans cette Abbaye de Royaumont sont les jeux de lumière présents. Ils se marient incroyablement bien avec la minéralité des murs et leur froideur. Là encore, l’atmosphère est invite au recueillement et à l’introspection. De plus les épais murs renforcent cette sensation d’isolement vis à vis du monde extérieur.
Enfin, le réfectoire, aujourd’hui dénué de tout mobilier, s’élance en longueur. Une vaste sculpture fait face à l’entrée. Cependant, celle ci n’est pas d’origine, elle a été installée là en 1953 et est issue du tombeau du compte Henri de Lorraine Harcourt.
